Nous sommes en période hivernale, les virus et bactéries sont à nos portes.
Comment passer ce cap de manière naturelle avec efficacité et soulagement ?
Grâce aux huiles essentielles !
Quelles sont les huiles à privilégier, comment les utiliser efficacement et sans danger ?
Les huiles essentielles renferment des propriétés et vertus fantastiques, à plus d’un égard, les plantes nous surpassent, ne serait-ce que par leur résilience et leur résistance. Les huiles essentielles contiennent des principes actifs naturels. Toutefois, il est primordial de les utiliser avec précautions pour en retirer tous les bénéfices.
* Il est judicieux de ne pas utiliser les huiles essentielles durant la période de grossesse ou d’allaitement, ni chez les enfants ou les personnes atteintes de pathologies telles que l’asthme, l’épilepsie ou ayant des antécédents de cancers hormono-dépendants.
* Pour garder toutes les propriétés des huiles essentielles, il est indispensable de réaliser une fenêtre thérapeutique. Généralement de 3 semaines d'utilisation pour 1 semaine d'arrêt ou 5 jours d'utilisation pour 2 jours d'arrêt ou stopper l'utilisation des huiles essentielles après disparition des symptômes (en cas de maux de l'hiver par exemple).
* Ne jamais mettre d'huiles essentielles dans les yeux, dans le conduit auditif ou sur les muqueuses.
Sélection de 3 huiles essentielles pour les maux de l’hiver
Ravintsara
Nom botanique : Cinnamomum camphora à cinéole
l'huile essentielle de ravintsara est concentrée en 1,8 cinéole, en alpha-terpilol et en alcools monoterpéniques. Ces molécules lui procurent des propriétés puissantes comme antivirus, reconnue pour ses bienfaits sur les défenses immunitaires en favorisant le corps à se défendre contre les germes pathogènes
Recommandée pour lutter contre la grippe grâce à ses propriétés antiseptiques, bactéricides et virucides.
L’huile essentielle de Ravintsara est une alliée en cas d’état grippal, de bronchite, de rhinopharyngite, de fatigue, d'entérite virale. Très active pour la sphère respiratoire (nez bouché, bronche encombrées, …).
Mode d’utilisation :
Voie aérienne : inhalation sèche (stick de poche, sur un mouchoir) – inhalation humide (dans un bol d’eau chaude, respirer profondément les vapeurs aromatiques afin que les molécules puissent pénétrer dans les voies respiratoires: sinus, poumons, bronches, en vous couvrant la tête d’un drap). En diffusion (appareil par ultrasons ou par nébulisation) - peut se mélanger en diffusion avec l'huile essentielle de citron et/ou l'eucalyptus radié.
Voie cutanée : diluer dans une huile végétale pour un massage du dos, du thorax de la colonne vertébrale ou en friction (pure) sur le voute plantaire (2 à 3 gouttes - 2 à 3 X/J)
Citron
Nom botanique : Citrus limon
L’huile essentielle (essence) de citron est concentrée en limonène, beta-pinène et gamma-terpinène. Ces molécules lui donnent des propriétés antiseptiques et antibactériennes efficaces pour lutter contre les infections. Idéal pour assainir l’air ambiant.
Elle est connue pour ses bienfaits sur le système digestif qu’elle aide à purifier.
Elle apaise les maux de gorge.
Contre-indication : Dermocaustique et photo sensibilisante (ne pas s'exposer au soleil)
Mode d’utilisation :
Voie aérienne : En diffusion (appareil par ultrasons ou par nébulisation), une dizaine de gouttes, permet d'éliminer tous les germes pathogènes qui se trouve dans l'air - peut se mélanger en diffusion avec l'huile essentielle de ravintsara et/ou l'eucalyptus radié.
Voie orale : Ingestion 2 gouttes dans une cuillère à café de miel, dans une tisane, sur un morceau de sucre
Eucalyptus radié ou officinal
Nom botanique : Eucalyptus radiata ou Radiata cineolifera
L’eucalyptus radié est concentrée en 1,8 cinéole ou en eucalyptol, cette molécule est un réel décongestionnant des voies respiratoires, expectorante et mucolytique.
Antiseptique aérien, bactéricides, … Utile contre la toux, la grippe, les bronchites, les infections ORL. Comment tous les eucalyptus, il permet de mieux respirer.
Lors d’asthénie, elle booste l’énergie.
Mode d’utilisation :
Voie aérienne : inhalation sèche (stick de poche, sur un mouchoir) – inhalation humide (dans un bol d’eau chaude, respirer profondément les vapeurs aromatiques afin que les molécules puissent pénétrer dans les voies respiratoires sinus, poumons, bronches, en vous couvrant la tête d’un drap). En diffusion (appareil par ultrasons ou par nébulisation) - peut se mélanger en diffusion avec l'huile essentielle de citron et/ou l'eucalyptus radié.
Voie cutanée : diluer dans une huile végétale pour un massage du dos, de la colonne vertébrale ou en friction (pure) sur le voute plantaire, sur le nez, derrière l’oreille.
Bon courage pour ce passage de cap et à très bientôt pour un nouvel article !
Bibliographie: FAUCON, M. (2019), "Traité d'aromathérapie scientifique et médicale - les huiles essentielles", Ed. Sang et Terre, Paris.
* Cet article est rédigé à titre informatif et est issu de la littérature de référence scientifique. Il ne remplace pas une consultation médicale ou un diagnostic auprès d'un médecin.
Passer le cap de l'hiver avec les huiles essentielles